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Le journal de bord de Jacqueline et Michel HENNEBERT
2006-2007

Direct au 18/03/07

 

Date : 20/12/06
de Port Louis (Maurice) à Simons Town

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Simons Town, le 20 décembre 2006

Depuis quelques jours nous sommes à Simons Town, où Callibistris est à un ponton de la marina du False Bay Yacht Club en Afrique du Sud. Simons Town est un merveilleux petit village adossé sur la face est du Cap de Bonne Espérance et nous nous y trouvons très bien en dépit des vents très forts qui règnent presque en permanence.
Notre grand voisin est la base navale de l’Afrique du Sud, et en dehors de quelques appels à des manœuvres, il n’y a aucune pollution et des otaries jouent entre les bateaux de la marina.

 Avant de venir dans ce petit paradis, fin septembre nous avons rejoint Callibistris au Port Caudan, dans Port Louis à l’Ile Maurice. Il était en parfait état et après avoir revu avec le plus grand plaisir nos cousins et nos amis, nous avons quitté Port Louis pour Grande Rivière Noire dans le sud ouest de l’île. C’est un mouillage superbe, sauvage mais très bien abrité où nous nous sommes énormément plu. Nous devons quitter cette baie le 2 octobre pour récupérer à Port Louis des pièces de rechange pour le groupe électrogène, mais oh surprise quand nous arrivons en vue et demandons l’autorisation d’entrer, le Port nous annonce qu’il est fermé, mais à peine mouillé a l’extérieur du chenal, une vedette vient nous prévenir que nous pouvons entrer mais que nous ne pourrons pas ressortir avant le lendemain. Nous allons donc au quai des douanes, nous réparons le groupe et le lendemain à l’aube nous partons pour Grand Baie dans le nord de l’île ou nous mouillons en face du Yacht Club. (Attention avec C Map, pour Port Louis et Grande Rivière Noire il faut dans le GPS introduire l’offset indiqué sur les cartes, mais pour Grand Baie il faut supprimer l’offset d’environ un demi mile.) L’accueil du club est très sympathique et Grand Baie offre un mouillage venté mais bien abrité et est très touristique, un peu trop à notre goût. Callibistris y restera jusqu’au 17 octobre en attendant Jacqueline retournée à Paris et son frère François qui nous accompagne en Afrique du Sud. Deux jours pour faire visiter à François l’île Maurice, retour à Port Louis pour les formalités de départ et prendre un dernier pot à bord avec Tante Mildred et les cousins ...

... et Mercredi 18 c’est le départ pour La Réunion où nous arrivons à l’aube jeudi matin et où nous trouvons une belle place dans la marina de Le Port. Arnaud Garcin accourt pour nous faire faire une reconnaissance en voiture et nous aurons un dîner bien sympathique avec sa famille le samedi suivant. Il nous dépose chez un loueur de voitures, ce qui nous permet le vendredi d’aller visiter et surtout de nous arrêter dans un gîte pour aller le lendemain matin à 5h commencer notre longue marche autour du volcan qui a une petite activité. Les cinq heures de marche se terminent par la montée d’un escalier de 500 marches taillées dans la falaise. C’est une ballade très belle que les nuages couvrent en fin de matinée mais nous étions rentrés.

Dimanche 22, après la visite des douanes, nous quittons Le Port, pour Durban et très rapidement nous retrouvons sans vent dans le dévent de l’île. Le lendemain matin François nous sort un superbe thon rouge de 16kg, ce sera fini pour la pêche. De lundi 13h, jusqu’au mercredi 14h nous serons sous spi avec un vent- de 10 nœuds et une moyenne extrêmement faible inférieure à 5 nœuds, il est vrai que la coque est très sale. Le vent fraîchit un peu mais reste très maniable et notre traversée prévue un peu dure se révèle être une promenade de santé. En route nous décidons d’aller à Richards Bay, au lieu de Durban, ainsi il sera plus facile avec François d’aller visiter les parcs d’animaux. Ainsi le 31 après 9 jours et 1387 miles de bonne mer, nous arrivons dans la marina de Tuzi Gazi, ce qui nous permet les jeudi, vendredi et samedi d’aller visiter, à partir du joli village de Ste Lucia, en bateau sur la rivière pour voir les hippopotames et les oiseaux puis en voiture le grand St Lucia Wetland Park et ensuite toujours en voiture le gigantesque Hluhluwe-Imfolozi Park où les animaux abondent et où il est surprenant dans un virage de se trouver face à face à quelques mètres d’un éléphant. De tous les animaux seul le lion ne se montre pas et nous sommes fascinés par le si élégant galop des girafes. Dimanche, François s’envole pour Paris et le mercredi suivant, la marina est vraiment trop loin de tout, nous partons pour Durban, étape de 10h, où nous sommes superbement accueillis par le Point Yacht Club et le Royal Natal Yacht Club. En fait c’est le premier que nous fréquenterons assidûment, après avoir fait de nombreuses connaissances au braaia (barbecue) du jeudi. Nous sommes vraiment en centre ville, tout y est facile, même si la marina est horriblement polluée. Mais partir de Durban est difficile, on est bien et surtout l’étape suivante est difficile avec le très fort courant des Agulhas, 5 nœuds, qui porte au sud-ouest et crée une mer démoniaque quand le vent souffle fort du sud-ouest ce qui arrive au moins deux fois par semaine. Les experts locaux disent qu’il faut un créneau d’au moins trois jours avant le vent d’ouest pour partir. Le 24 novembre nous avons un très joyeux et excellent dîner à bord, nous sommes huit, pour les 65 ans de Jacqueline. Le mardi matin, Mandla plonge pour nous nettoyer parfaitement la coque et entrevoyant un créneau de 48h, nous partons à deux heures du matin mercredi pour East London, le courant ne dépasse pas deux nœuds et en ralentissant au maximum pour arriver de jour, nous entrons à 4h du matin le jeudi dans la rivière Buffalo et nous allons nous mettre à couple de bateaux charter au Lantimer’s landing. Le vent tourne au sud ouest vers midi ; chance ou bonne météo ? East London n’est qu’un refuge, dés le lendemain à dix heures le vent faiblit et doit tourner au sud-est,nous repartons donc avec peu de vent et du courant contraire (merci à notre informateur , grand navigateur sud africain de East London qui nous a mis dans le contre courant !!!), dont nous nous sommes débarrassé moyennant un beau détour, nous sommes arrivés à 8h le lendemain matin samedi à Port Elisabeth au Algoa Bay Yacht Club où nous avons eu le rare plaisir de voir trois membres nous faire de grands signes pour nous indiquer où aller et prendre nos amarres. Tout l'accueil est très très gentil. Hélas quand le vent tourne à l’est le bateau est couvert par la poussière des crassiers en attente de chargement dans le port, c’est une horreur. La petite ville de Port Elisabeth ne présente pas grand intérêt. Mardi 5 décembre nous quittons Port Elisabeth et le lendemain, dans un fort ressac qui remue le port, nous nous amarrons à un ponton très court, tout cela est un petit peu acrobatique. Mossel Bay est un petit village charmant mais il faudra en partir avant que la houle ne revienne, et c’est vendredi matin après avoir fait le plein de fuel que nous reprenons notre route vers l’ouest. Dans la nuit de vendredi à samedi nous avons passé le Cap Agulhas, le plus sud de l'Afrique et qui marque la fin de l'Océan Indien et le début de l'Atlantique que nous retrouvons après presque 7 ans, nous l'avions quitté au Cap Horn en janvier 2000, mais nous sommes de retour sur sa face est et il sera écrit que nous ne traverserons pas l’Atlantique au cours de ce long voyage. Samedi matin en route avec un bon vent arrière, nous voyons le Cap de Bonne Espérance se profiler devant nous, mais nous ne le passerons qu'en partant pour Ste Hélène fin janvier. Tournant sur tribord, avec un vent qui devient sérieux et une mer arrière très forte nous allons chercher notre refuge pour 6 semaines à Simons Town. Quand nous arrivons vers 15h, il est hors de question avec les rafales catabatiques d'entrer dans la marina et un membre du False Bay Yacht Club très gentiment sort avec son canote pour nous indiquer un corps mort. Les rafales sont très fortes mais la mer est plate. Nous profitons du calme relatif du petit matin pour nous glisser à notre place. Cette place nous avons énormément de chance de l'avoir car la marina est surbookée et c'est grâce à la gentillesse et au bon souvenir qu'ont laissé Joël et Dominique Marc de "Savannah" que, sans qu'ils le sachent, faire référence à eux a suffit. Il faut aussi dire que nous étions entré en contact depuis le mois de mai. Simons Town est situé sur la face est de la péninsule du cap de Bonne Espérance, 20 Km au nord du cap. C'est un village adorable avec de belles plages, un bon surf 5km plus au nord dans une eau encore civilisée, 19°. A 10 Km de nous sur la face ouest, les courants de l'antarctique et de Géorgie du Sud font leur ravage et l'eau n'est qu'à 8°, dommage car le surf y est superbe. Nous sommes à environ 30 Km de Cape Town où un train nous conduit directement, mais ici contrairement à la grande ville pas de problème de sécurité.

Nous avons parcouru 75000 miles depuis notre départ. Le programme de notre dernière longue étape, environ 6700 miles est de partir fin janvier pour Ste Hélène, puis les Azores et delà ce sera le retour à Noirmoutier et la fin d’un extraordinaire voyage de dix ans autour du monde. Une grande tranche de vie se termine. Qu’on se le dise, Callibistris est à vendre. Il est en parfait état et ne comprend pas que avec nous l’aventure est terminée. Nous souhaitons qu’il trouve un nouveau Captain et un nouvel équipage qui l’aime autant que nous et qui le soigne aussi bien pour aller découvrir de nouveaux océans et de nouveaux horizons..

Encore Joyeux Noël et Très Bonne Année

Amitiés à vous tous,
Jacqueline & Michel Hennebert

 
   
  Date : 18/03/07
de Simons Town à Mindelo (Îles du Cap Vert)

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Note du Rédacteur : les Îles du Cap Vert (Ilhas do cabo Verde), indépendentes du Portugal depuis le 5 juillet 1975, sont un archipel d'Afrique Occidentale composé de 14 îles, pour une surface de 4033 km², avec une population de 420 979 habitants (2006) sur les dix îles principales, les autres étant désertes. Elles ont été découvertes en 1460 par Cadamosto.
Elles sont situées à environ 750 kilometres à l'ouest du Cap Vert (Sénégal). Elles sont séparées en deux groupes, les Îles du vent (Ilhas de Barlavento) et les Îles sous le vent (Ilhas de Sotovento) : les premières comprennent les îles Santo Antão, São Vicente, Santa Luzia, São Nicolão, Ilheu Branco et Ilheu Razo; les secondes comportent les îles Sal, Bõavista, Maio, São Thiago et Fogo, Ilheos Seccos et Brava.
Le climat est chaud. On y souffre beaucoup, de la sécheresse (à l'origine dans la seconde moitié du XXème siècle d'une forte émigration), ou de pluies torrentielles calamiteuses pour les récoltes. Le sol est naturellement fécond et la situation des Îles, sur la route de tous les bateaux allant d'Europe vers le Cap de Bonne Espérance ou l'Amérique du Sud, est très favorable.

Nous sommes dans les Iles du Cap Vert à Mindelo, sur l’Isle Sao Vicente. Cette étape n’était pas vraiment prévue, mais nous ne la regrettons pas. Depuis notre dernier journal en décembre, nous avons passé tout le mois de janvier à Simon’s Town dans False Bay, juste au nord du Cap de Bonne Espérance et à quelques kilomètres au sud de la ville du Cap en Afrique du Sud. Ce séjour a été extrêmement agréable, nous avons eu la chance d’avoir à bord pour les fêtes Matthieu et Christelle et cela a été un grand plaisir de découvrir avec eux les environs de Cape Town, la presqu’île de Bonne Espérance, les vallées des vins et les sympathiques restaurants des domaines viticoles, sans oublier la visite détaillée des villes de Stellenbosch et de Franschhoek, avec le papa de Louis Daron qui s’est révélé un guide merveilleux amoureux de cette région. Nous vous l’avions déjà dit, l’accueil du False Bay Yacht Club a été merveilleux et ne s’est jamais démenti jusqu’à notre départ. C’est donc le 5 février que nous avons quitté nos amis de Simon’s Town, et dés le départ le vent nous a été favorable ce qui nous a permis de passer rapidement le Cap de Bonne Espérance, notre quatrième grand cap Sud, puis mettre cap au nord-ouest en direction de l’île de Sainte Hélène. Le 7 et le 8, le vent refuse et nous oblige à faire cap plein nord, ce qui ne nous empêche pas de pécher un beau Yellow Tail, poisson délicieux. Le 8 le vent fraîchit à 35-40 nœuds, mais heureusement dés le lendemain il bascule au sud-ouest à 25-30 nœuds ce qui nous permet à nouveau de faire route directe. Le week-end sera encore frais à 20- 25 nœuds mais la deuxième semaine est plus douce et nous serons même sous spinnaker pendant deux jours avant d’arriver le vendredi 16, ayant parcouru 1761 miles pour arriver à Ste Hélène, dans James Bay en face de Jamestown. Ste Hélène vit beaucoup grâce au souvenir de son hôte le plus célèbre, il n’y a pas une très grande activité en dehors d’un petit peu d’agriculture, une petite production de café vendu à un prix vertigineux, mais les habitants au nombre de 4000 sont tous adorables. Bien sûr, nous avons visité les deux résidences successives, Briars et Longwood de Napoléon, et vu le beau site de son tombeau provisoire. L’île est belle, les paysages superbes. Le village actif est constitué d’une rue dans une vallée très étroite à partir d’une grande digue qui protège le fond de la baie car la houle y brise très fort. Heureusement, pour débarquer, il y a une navette, qui accoste au point le moins agité, mais en débarquer est parfois acrobatique juste en haut de la vague en s’aidant de cordes suspendues à un portique. Nous aurons la chance de pouvoir déjeuner avec Miche Martineau, consul de France qui est aussi conservateur de cette mémoire française. Les habitations sont pour la plus grande part sur les plateaux, l’ensemble le plus important étant juste au-dessus de Jamestown et pour les sportifs il y a un très bel escalier parfaitement rectiligne de 699 marches de un pied de haut(30cm), l’échelle de Jacob. Nous avons également rencontré Roger, Jacqueline et leur fils, pêcheurs bretons qui assurent aussi la surveillance des pêches autour de l’île. Hélas ils partent trop vite en période de pêche. Le jeudi 22, nous quittons cette sympathique île, en principe pour les Azores. Le vent est faible, il fait très chaud et nous sommes sous spi pendant trois jours. Le lendemain du départ une petite dorade coryphène se laisse prendre, mais ce sera notre seule prise car un peu plus tard, le vent fraîchissant, nos touches seront avec des poissons énormes qui soit se détachent, soit cassent les lignes (des 120livres sur moulinet pourtant). Après la 6ème casse, nous installons une grosse ligne de traîne mais nous n’aurons plus de touche. L’équateur est passé à 17h le samedi 3 mars, 4ème passage pour Callibistris et le pot au noir, entre 3 et 4°N le lundi 5 avec un vent convenable. Nous décidons alors de nous arrêter à l’île Sao Vicente (Cap Vert), mais le vent ne va vraiment pas nous aider. Il nous faut tirer des bords avec peu de vent, puis avec de plus en plus de vent et une mer qui devient très désagréable. Quand nous décidons de tirer un bord moteur nous constatons que la sonde pression d’huile du moteur ne fonctionne plus. Nous avons de nombreux échanges avec François Delachaux qui avec Perkins nous indique au bout de deux jours que nous pouvons faire tourner le moteur pour notre approche finale de Mindelo par le sud qui se fait contre 2 à 3 nœuds de courant et contre le vent avec des rafales catabatiques à 30-40 nœuds. Tout va bien, le moteur tourne parfaitement et mardi 13 mars nous arrivons à Mindelo (2499 miles depuis Ste Hélène) où nous avons la chance de trouver une place sur le seul ponton existant. Nous préférons attendre une nouvelle sonde commandée par François même si le risque est nul pour le moteur. Sans regret, l’île est beaucoup plus jolie et sympathique que nous le pensions et ainsi nous n’arriverons pas aux Azores avec les marées d’équinoxe. Quelques jours de repos bienvenus avant de nous engager dans notre dernière étape avant de rejoindre l’Europe, 1250 miles, plus hélas les bords à tirer. Nous vous enverrons notre avant dernier journal lorsque nous serons aux Azores, en principe à Ponta Delgada, île de Sao Miguel où nous voulons caréner.

Très amicalement à vous tous,
Jacqueline et Michel Hennebert

Date : 10/04/07
à Ponta Delgada aux Açores

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Nous avons profité de notre escale à Mindelo, Ile Sao Vicente au Cap Vert pour aller pendant deux jours visiter l’Ile Santo Antao. Une petite heure de ferry et nous débarquons à Porto Novo sur la côte est et en voiture nous faisons une superbe et très impressionnante ballade autour des cratères de volcan. La route le long de la côte Nord entre Ponta do Sol et Paul est également magnifique et c’est au débouché de cette somptueuse vallée de Paul que nous avons trouvé une fort sympathique chambre d’hôte en face du bon et unique restaurant
Le vendredi nous recevons notre sonde de pression d’huile pour le moteur et le lendemain samedi 24 mars à 11heures nous quittons notre appontement. 4 heures de moteur pour sortir face au vent du chenal entre Sao Vicente et Sao Anton avec une mer courte et forte très désagréable, et à 16 heures nous attaquons avec deux ris et sous solent un de nos plus grand et long bord de près. Le vent est à 30 nœuds moyen et nous sommes presque au cap. A partir du jeudi, le vent adonne et nous faisons cap direct, plein nord, vent de travers sur Ponta Delgada, île Sao Miguel aux Azores. Cela nous permet malgré un vent faiblissant d’allonger la foulée et après 20 heures de vent nul vendredi soir (moteur la nuit c’est reposant, mais attention aux cargos, nous en avons croisé trois entre Cap Vert et Azores) et c’est avec la pleine lune que, à 3h du matin, le lundi 2 avril, nous accostons au quai d’accueil de la marina de Ponta Delgada.1254 miles parcourus auxquels il faudrait ajouter 102 miles de courant contraire.
Nous sommes bien contents d’être arrivés avec une route beaucoup plus facile que nous le pensions et qui le vendredi 30 a été marquée par le passage par Callibistris des 80.000 miles parcourus depuis le départ de Noirmoutier il y a bientôt 10 ans.
Nous allons rester dans cette belle île jusqu’à notre départ pour Noirmoutier début mai et terminer alors notre boucle de dix ans.

Amitiés à vous tous,
Jacqueline et Michel.

 

 

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