Le journal
de bord de Jacqueline et Michel HENNEBERT Le
Pacifique du Nord-Est au Sud-Ouest, de Vancouver jusqu'en Nouvelle
Zélande, Nota : reportage du 14 mai au 30 octobre 2003 |
Date : 14/05/03 A bord de CALLIBISTRIS, par 13°N, 130°W, au milieu du Pacifique. Nous sommes au milieu du Pacifique, San Francisco est à 1500 miles dans notre nord-est, les Marquises à 1500 miles dans notre sud-ouest et nous croisons en ce moment même la route que, parti de Isabella (Galápagos), suivait CALLIBISTRIS le 4 janvier 2001, point qui le situait à 1500 miles de Hilo (Hawaii) dans l'ouest nord-ouest. C'est le 5 mars de cette année 2003 que nous avons retrouvé CALLIBISTRIS à Canoe Cove au nord de Sidney, British Columbia, Canada. Il trônait sur le terre plein, magnifique avec son nouvel antifouling rouge et couvert de ses bâches bleues qui l'ont bien protégé durant tout l'hiver. Le temps est un temps d'hiver et une petite neige permet aux ouvriers du chantier de nous affirmer que c'est la première de l'hiver. Dès le lendemain CALLIBISTRIS retrouve son élément et comme il n'y a pas de place pour nous sur les pontons, nous partons aussitôt pour Port Sidney Marina à 2 miles de là, marina que nous aimons bien, située en plein centre de cette adorable petite ville de Sidney. Finalement, entre le bricolage de remise en route du bateau, une ballade en car à Victoria et un peu de repos avec le prétexte que l'hiver est vraiment arrivé, neige et froid, nous avons aussi à récupérer, Jacqueline de sa deuxième opération du genou et Michel de cicatriser les deux doigts de la main droite largement déchirés deux jours avant de partir de Noirmoutier. Le lundi 17, beau
temps, pas de vent, nous partons pour Friday Harbor (San Juan
Island) pour faire les formalités d'entrée aux U.S.A., pas de
difficultés malgré la guerre d'Irak. Aussitôt fait nous repartons
vers le nord pour Deer Harbor, Orcas Island où nous devons
retrouver nos amis Carol et Terry qui y ont pris leur retraite, mais
qui sont toujours en vadrouille sur leur superbe vedette de
croisière en bois. Le 17, Ben, que nous avons connu à Ushuaia et
revu en Alaska, nous rejoint avec un de ses amis Jon pour convoyer
CALLIBISTRIS jusqu'à Seattle, où ils sont tous deux étudiants en
médecine. Nous nous arrêtons à Port Townsend où nous pouvons
admirer de superbes coques en bois à terre et de très beaux vieux
gréements le long des pontons. Le samedi 22 mars nous
sommes à Seattle dans Bell Harbor Marina en plein centre ville, ce
qui est bien agréable ; un petit coup d'ascenseur et nous sommes
dans le vieux marché. Nous profitons au mieux de cette escale pour
approvisionner des pièces de rechange, faire réviser notre balise
de détresse et une des éoliennes. Nous reverrons avec plaisir Mike
le papa de Ben qui avait eu la fantastique idée quand ses fils ont
terminé leur high school de prendre avec eux deux années
sabbatiques pour les emmener depuis leur Alaska virer le Horn en
passant par les îles du sud, Marquises, Tuamotu et Société et par
la Patagonie chilienne. La main de Michel
étant enfin refermée sinon cicatrisée, le 3 avril nous quittons
notre Bell Harbor pour Port Angeles au début du détroit Juan de
Fuka et le lendemain nous allons à Neah Bay, la pointe extrême
nord-ouest de Washington state, à la sortie de Juan de Fuka. C'est
un village indien et nous y rencontrons des gens sympathiques et
très intéressant. Le musée est superbe. A l'aube du mardi 15, il nous a fallu ralentir en gardant un minimum de grand'voile pour ne pas arriver de nuit, nous passons sous le mythique Golden Gate, l'un des rêves de Jacqueline ; nous allons à South Beach Marina juste sous le stade de base-ball. Le jeudi nous partons en voiture pour Los Angeles afin de voir Caroline qui est pour une semaine venue visiter son groupe de copains américains et c'est une bonne occasion pour nous de les connaître. Au retour Samedi nous nous arrêtons voir d'autres vieux amis dans les hauts de Santa Barbara. Mardi 22 avril nous quittons la marina, traversons la baie pour aller prendre un mouillage au Sausalito Yacht Club où nous recevons un accueil extraordinaire. Tous les soirs c'est la fête et les membres du club sont merveilleux avec nous. Nous aurons la surprise un soir de voir arriver un bateau de Garcia, SAM, un quillard de 48 pieds étonné de voir un autre Garcia dans la baie. C'est avec un peu de tristesse que le samedi 3 mai nous faisons nos adieux au SYC, mais nous n'avions plus d'excuses la météo à long terme étant excellente, et le lendemain matin nous lâchons notre bouée sous voile. Vent d'ouest 20 nœuds, un petit peu de moteur pour passer face au vent le chenal agité dans la barre et puis le grand bonheur de lâcher les rennes et de partir au bon plein dans un vent qui le lendemain sera à plus de 35 nœuds. Nous faisons bonne route, mais il fait toujours froid. A partir du jeudi, le vent vire au nord-ouest, nous envoyons deux fois le spi asymétrique mais à chaque fois nous devons l'amener assez vite, le vent montant au dessus des 20 nœuds qui sont la limite pour le récupérer seul. La route continue sous les nuages et il faudra attendre d'être en dessous de 20°N pour avoir enfin soleil et chaleur. Ce qui nous a surpris c'est l'extrême irrégularité des vents, plus ou moins 30° en direction et du simple au double en force avec une période de 5 à 10 minutes. Cela rend difficile le réglage des voiles et nous a conduit dans la nuit du 8 à empanner une dizaine de fois dont 3 involontairement (merci Walder). Depuis qu'hier le vent montant brutalement 25-30 nœuds nous avons amené le grand spi qui nous avait bien tiré à 9 nœuds, nous sommes sous grand'voile et génois tangonné qui est le compromis le moins mauvais,le vent variant de 180° à 125° de la route. Depuis notre départ, notre vitesse moyenne est un peu supérieure à 7 nœuds, mais nous avons devant nous le pot au noir vers 8°N et ensuite les faibles vents de l'équateur avant de rejoindre les îles Marquises. Bien mené et avec un équipage nous aurions sûrement amélioré de 2 nœuds cette moyenne, mais c'est la différence entre une croisière rapide confortable et sans risques et une course ! Amitiés à tous |
Vieux gréements à Port Townsend Pirogue à Neah Bay Quelle belle Cadillac ! Alcatraz Alcatraz Au mouillage devant le Yacht Club de Sausalito (SYC) |
Date : 28/05/03 Eh bien non, l’ITCZ,
le pot au noir ne nous attendait pas à 8°N mais à 11°N et comme
il nous a trouvé plutôt sympathique, il est gentiment descendu
avec nous pour nous laisser enfin aller vers 6°N. Pendant notre traversée nous n’avons rien péché, cassé trois fois la ligne. Nous n’avons vu qu’une seule bande de dauphins, nous avons croisé de nuit très près de l’équateur un bateau de pêche qui n’a pas répondu à nos appels. Après le pot au noir nous avions toujours au petit matin des poissons volants sur le pont mais plus du tout de calamars. Les calamars, les squids si chers aux japonais sont-ils une spécialité du Pacifique nord ? Bien que les louanges des Marquises aient tant et tant été chantées, c’est quand même l’émerveillement qui nous a saisi ; les montagnes, la végétation luxuriante, la lumière. Hier nous avons loué une petite Suzuki pour aller visiter le centre et le nord de l’île. Route somptueuse dans la montagne puis richesse agricole du plateau central où tout est si propre et si bien tenu. Bien sûr,avant d’aller visiter les beaux sites archéologiques, nous sommes allés déjeuner sur la côte nord, à Hatiheu, dans le restaurant de son maire, Yvonne, avec laquelle nous avons eu une longue conversation passionnante sur l’avenir politique des Marquises. Amitiés à tous, |
CALLIBISTRIS Nuku Hiva |
Date : 10/09/03 : Savu Savu, île de Vanua Levu, Fiji, le 10 septembre 2003 (16.47S , 179.20E) Les Marquises Depuis le 25 mai où nous étions à Taiohae, dans le nord des îles Marquises, vous avez subi un printemps de canicule puis un été non moins chaud, surtout pour ceux qui s’étaient égarés dans les flammes du midi et maintenant vous êtes de retour à l’école ou au travail. Il est donc temps pour nous de vous apporter à nouveau un peu de chaleur, de grand air et d’évasion. Toujours sur l’île de Nuku Hiva, nous sommes allés dans l’anse Hakatea, dite baie Daniel, rendre visite à Daniel et Félicité. Moment bien agréable passé avec eux mais le soir en rentrant au bateau Jacqueline a constaté qu’elle avait été dévorée par les nonos et Michel comptera plus de 70 morsures sur ses jambes. Il lui faudra 10 jours pour ne plus en souffrir. Cela nous fait fuir et à l’aube le lendemain nous partons pour Hakahau au nord de l’île de Ua-Pou où nous allons passer quelques jours calmes rendus bien agréables par la gentillesse de ses habitants et par la rencontre de John et Carol à bord de leur NERISSA. De l’autre coté nous avions PETIT PRINCE avec un couple de nudistes exhibitionnistes !!! Partis le soir du 5 juin, nous arrivons le 6 à 7h après une superbe traversée vent de travers à Atuona sur l’île de Hiva-Oha. Bien sûr notre première ballade sera d’aller sur les tombes de Paul Gauguin et de Jacques Brel. Il nous faudra attendre le lendemain pour visiter le musée Gauguin fermé ce jour pour cause de grève contre la retraite à 75 ans. Nous avons un regard ému pour Jojo, l’avion de Jacques Brel figé sur ses trois poteaux en béton. Le lendemain au retour du musée nous voyons arriver un grand catamaran MAHOGANY avec à bord un jeune couple et quatre enfants de 16 à 5 ans. Nous savions qu’ils habitent en Afrique du Sud mais cela n’empêche pas Louis et Christine de rire encore d’avoir été accueillis par Michel par un "Welcome, aren’t you Joël and Dominique’s friends". Nous ne savions pas qu’ils étaient français. Mouillés ensuite dans la jolie baie de Hanamoenoa sur l’île de Tahuata, entre deux ballades à la nage, Michel va poser en bordure de plage un petit tramail. Le lendemain au lever du soleil joie et émerveillement de Paul Louis, venu aider Michel, de relever un requin de 26kg et un autre plus petit. Du 11 au 13 juin nous passerons trois jours dans la sublime baie de Hanavave de l’île de Fatu-Hiva, dite aussi baie des Vierges après avoir été débaptisée de son nom d’origine baie des Verges qui reflétait tellement mieux la réalité. Nous assisterons tous les soirs aux répétitions du groupe de danse et nous ferons la connaissance de deux bons artistes : elle, Désirée, dans la fabrication de tapas, ce bois déroulé puis aminci à la masse de façon à en faire une sorte de parchemin sur lequel seront peints des fresques et lui, son mari, comme sculpteur sur bois de rose. Tuamotu - Tahiti - Île de Pâques Le 14 juin nous quittons cette baie étonnante après avoir contemplé la veille un coucher de soleil exceptionnel et nous prenons la direction des Tuamotu. Nous passons la barrière de corail au lever du soleil le mercredi 18 et arrivons à Kauehi à 8h30. Le paysage a complètement changé et est bien celui que nous avons tous vu sur les dépliants des marchands de voyages. Eaux de couleurs irréelles, sables blancs, terres basses couvertes de cocotiers. L’accueil est très chaleureux d’abord par le maire, Edouard, puis par le directeur de l’école Anselme. Anselme, qui prendra sa retraite dans quelques jours, est propriétaire d’une belle ferme perlière et très gentiment nous indique que sa fille et son fils et leurs compagnons respectifs seront ravis de nous y accueillir car c’est maintenant sa fille Rava 23 ans qui en a la responsabilité. Nous sommes allés plusieurs fois visiter cette ferme pour voir les différentes phases de production et c’est un réel plaisir de choisir une perle à la sortie de la nacre. Une petite semaine de très grand plaisir puis nous allons à Fakarava, très grand atoll, beaucoup plus touristique où nous prendrons sur la barrière de corail une leçon de plongée car depuis notre licence en 97, nous n’avons pas beaucoup pratiqué. Nous nous ferons aussi de nouveaux amis et en particulier John et Pam à bord de JOYESTE. Merci John de nous avoir prêté tes disques de CMap (20 000 cartes), pour les copier, sans lesquels nous aurions été bien en peine d’entrer à Savusavu, n’ayant aucune carte papier. Le 1er juillet nous arrivons à l’atoll de Toau dans l’anse Amyot et nous faisons la connaissance de Gaston et Valentine qui le lendemain nous convieront avec d’autres équipages à un superbe dîner, langouste, poisson cru, poisson grillé, crabes de cocotier et poulet. Nous nous promettons de revenir pour aller avec eux à la pêche car le temps passe et nous devons aller à Apataki chercher Guillemette qui arrive d’Angers. Nous passerons trois jours à Apataki accosté au quai des goélettes (ce sont maintenant des petits cargos caboteurs) et trouverons le temps court car nous sommes accueillis par Fanny et Paul navigateurs ayant depuis trois ans pris en charge une très grosse ferme perlière. Nous passerons de très bons moments avec eux, y compris pour des parties de pêche la nuit sur la barrière de corail. Le dimanche 6 juillet, vers midi, nous étions dans le joli fare qui est l’aéroport de Apataki pour attendre Guillemette qui après un fort long voyage arrivait dans cette île minuscule du bout du monde. Le vent étant très fort de nord-est nous resterons encore deux nuits à quai avant d’entrer dans le lagon pour aller mouiller devant le motu Totoro et rendre visite à Assam et Nini et passer de bons moments avec eux. Beaucoup de ballades, voir les requins venir sur le sable le soir chercher les poissons que Nini leur coupait en morceaux, tout cela nous comble de bons souvenirs. Nous repassons brièvement à Apataki et nous retournons à l’anse Amyot. C’est le dîner d’anniversaire d’un neveu de Valentine, et nous en profitons pour organiser avec Gaston nos expéditions de pêche. Le lendemain ce sera le varo, un curieux crustacé préhistorique qui vit dans le sable et qui peut être très gros. La pêche, dans trente cm d’eau est amusante mais attention aux doigts car les longs bras avant et la queue sont armés de véritables lames de rasoir. Après une superbe journée nous reviendrons pour manger notre pêche avec Valentine et Gaston. La chair du varo est excellente et extrêmement fine, pour nous le meilleur crustacé jamais goutté. Le lendemain nous partons avec les mêmes sur leur petit motu où se trouve leur petite ferme perlière. Nous sommes accueillis par une véritable armée de mérous qui semblent apprivoisés. Michel apprendra à son détriment que si ils aiment se faire caresser, ils n’hésitent pas à vous mordre le doigt quand vous nagez et c’est une blessure qui s’infecte vite. Déjeuner barbecue de poisson (pas de mérou), ensuite chasse aux crabes de cocotier qui sont énormes, redoutables et de très belles couleurs et que nous relâcherons (femelles) puis retour à bord de CALLIBISTRIS. Nous décidons de partir pour Moorea le mercredi 16 vers 14h et aussitôt en mer nous trouvons un fort vent de sud nous donnant un vent apparent à 55° de notre route. Nous allons vite, aussi nous ne passerons qu’une nuit en mer et devrons nous arrêter à Papeete ; avec 30/35 noeuds de vent, la mer est forte, un peu trop au goût des femmes du bord, mais le lendemain à 17h nous sommes à quai à Papeete (8,3 noeuds de moyenne, pour une première Guillemette a été servie !!). Nous profitons de notre escale pour retirer nos billets d’avion pour l’Ile de Pâques et le 19 juillet nous sommes à Moorea juste à l’intérieur du reef, à l’entrée de la baie de Opunohu, mouillage de rêve où nous resterons trois jours avant de nous rendre au Yacht Club de Tahiti à Arue où nous devons laisser CALLIBISTRIS pendant notre escapade à l’île de Pâques. Eh oui, comme l’escale de cette île n’est pas très recommandée pour les bateaux à faible équipage et trop grands pour entrer dans le minuscule port, nous nous étions promis en quittant le Chili, d’y aller quand même mais en avion à partir de Papeete grâce à Lanchile. Prévenue à l’avance, Guillemette avait allongé son séjour pour ne pas manquer cela et tous les trois nous avons pris l’avion pour nous retrouver le jeudi 24 au matin et pour quatre jours à Hangaroa. Il faudrait des pages pour vous raconter notre émerveillement et combien cette île est fascinante. Nos conditions de séjour ont été idéales et la guide qui nous a accompagnés pendant trois jours passionnante. Le dimanche soir nous étions de retour à bord de CALLIBISTRIS et dès le lendemain, lundi 21, Guillemette reprenait l’avion pour Angers, ne nous laissant que de bons souvenirs des trop rapides jours passés avec nous. CALLIBISTRIS avait été fort bien au Yacht Club de Papeete, mais il ne pouvait pas y rester plus longtemps, aussi après une courte escale à Papeete, nous sommes allés mouiller à l’intérieur de reef devant la Marina Taina, bien commode pour laisser le dinghy. C’est là que nous avons passé une semaine, attendant l’arrivée de Caroline et Norman, arrivant de Los Angeles à 3h le lundi 4 août et leur amie Monique venant de son motu à Bora-Bora. Bora-Bora Jacqueline était aux anges de voir sa fille, malheureusement trop rapidement car elle a débarqué le Samedi 9 à Bora-Bora. Lundi, après un petit somme, surf pour Norman à la sortie de la passe Taapuna et départ pour Moorea où nous retrouvons avec plaisir notre mouillage de la baie Opunohu. Le lendemain Norman va surfer dans le sud de l’île pendant que les trois filles vont visiter le motu Tiahura et son élevage de raies. Le soir nous partions pour Huahine et en arrivant nous mouillons à l’intérieur de la passe Avapehi, un peu au sud du village de Fare . C’est un excellent spot de surf et Norman, Caroline et Monique en profitent au maximum . Nous avons la joie de voir venir mouiller près de nous VAGUE A BOND. C’est à Puerto William il y a trois ans que nous avions rencontré Liliane et Claude et fort sympathisé avec eux. Nous les reverrons sûrement l’hiver prochain en France. Vendredi matin, après une dernière séance matinale de surf, nous partons pour Raiatea, nous entrons par la passe de Teavapiti, contournons le nord de l’île et à la tombée de la nuit nous mouillons dans la baie de Pupau en face de la passe de Rautoanui où parait-il le surf est bon. Mais le lendemain, Caroline veut être à midi à Bora-Bora, aussi dés l’aube nous partons et entrés à 11h dans le lagon de Bora-Bora, nous déposons à midi Caro et Norman sur le motu Piti uu tai avant d’aller mouiller pour deux jours dans la baie Taurere où le lendemain nous verrons arriver MAHOGANY. CALLIBISTRIS passera ensuite quatre jours sur un mouillage du Yacht Club de Bora-Bora, avant d’aller mouiller à l’ouest du motu Toopua. C’est le 19 août que nous avons quitté Bora-Bora et attaqué les 1300 miles qui nous séparaient de Neiafu, île de Vavau, aux Tonga. Route lente, beaucoup de spi, et pas mal de moteur la nuit. Nous n’arriverons que le 29 à Neiafu. Les habitants sont gentils, mais nous ne sommes emballés ni par nos contacts ni par les paysages offerts par ces îles du nord Tonga. Aussi dés le lundi 1er septembre vers quinze heures nous reprenons la mer pour le nord des Fiji. Nous y sommes arrivés trois jours après jeudi 4 et nous nous sentons très bien à Savusavu. Notre programme est d’être à Suva la capitale dans le sud dimanche pour attendre Matthieu qui arrive le 18, explorer avec lui les îles de l’ouest et quelques jours après son départ le 2 octobre, partir pour notre dernière longue étape vers la Nouvelle Zélande où il nous faudra trouver un havre pour CALLIBISTRIS. Amitiés à tous, |
Kauehi (Tuamotu) Guillemette nous rejoint Guillemette et Jacqueline Guillemette et Michel |
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De
Suva aux Fidji à Auckland en Nouvelle Zélande A droite, aux deux tiers du parcours, les îles Kermadec |
Date : 30/10/03 Notre ordinateur
étant en panne, nous serons très brefs. Nous reviendrons sur cette fin de première moitié de notre tour du monde déjà long de 63 000 miles. Nous serons à Noirmoutier jusqu'au 22 septembre 2004 et nous espérons avoir le plaisir de vous voir tous. Amitiés à tous, |
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