Le journal
de bord de Jacqueline et Michel HENNEBERT
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Date : 15/11/04 Après une longue absence, nous étions à Noirmoutier jusqu’au 20 septembre et ce depuis 10 mois, nous reprenons ce journal interrompu. Nous avons atterri à Auckland le vendredi matin 24 septembre à l’aube et nous avons aussitôt loué une voiture pour nous rendre à Whangarei et retrouver CALLIBISTRIS. En arrivant une horrible déception nous attend, CALLIBISTRIS est toujours sous un hangar, la peinture du pont n’est pas terminée et ce dernier est gris foncé. Nous expliquons au peintre que notre commande, qu’il ne connaît pas, précisait que le pont doit être gris clair comme à l’origine. La coque bleu marine est elle superbe. Aidés par Murray, le propriétaire du chantier, nous obtenons du peintre un programme accéléré et nous partons à la recherche d’un motel. La
Nouvelle-Zélande reportée en hémisphère nord, Jeudi 30, CALLIBISTRIS sort de son hangar, et le lendemain vendredi, Barry et son équipe re-mâtent, provisoirement avec un seul étai mais cela permet le samedi matin de mettre CALLIBISTRIS à l’eau et de rejoindre un appontement dans le port de Whangarei en plein centre ville. Le dimanche nous prenons nos quartiers à bord, lundi Barry vient terminer les réglages du mât, tout le gréement dormant ayant été changé, et mardi la catastrophe, la peinture du pont qui n’était ni belle ni antidérapante pèle. Heureusement nous n’avons pas encore payé la facture ! Avec l’aide de Murray, nous rencontrons le peintre qui n’avait jamais eu d’indications précises de son patron avec lequel nous avions traité il y a un an et nous décidons de prendre un arbitre en la personne de Wayne, un homme précis, charmant et connaissant bien les bateaux. Après quelques tergiversations, il est décidé de poncer tout le pont jusqu’à la couche de base et ensuite de refaire la peinture avec du "don’t slip" sous le contrôle du fournisseur. Par chance le temps est beau et avec trois personnes, le ponçage va vite et le jeudi 14 tout est terminé et le résultat, sinon parfait, très satisfaisant. Nous sommes pressés de prendre enfin la mer mais le temps devient très mauvais aussi est-ce seulement le dimanche 24 octobre avec la marée haute de l’après midi qu’avec Jean arrivé depuis une semaine nous disons au revoir à Claude et Liliane et à Stéphanie, Franck et leurs bébés Yoem et Mailo et nous voici partis dans le courant. Soudain hurlement de Jacqueline, nous avons oublié dans le frigo du restaurant «Reva» le saumon mariné qu’elle a préparé. Le chenal est beaucoup trop étroit pour faire demi-tour alors en marche arrière nous revenons à la hauteur de Reva et plus ou moins accosté au ponton des dinghies. Jean Pierre appelé à l’aide revient avec le plat, mais ce n’est pas terminé car Jacqueline avait promis à Reva de lui faire goûter son plat, il faut donc en couper un morceau et le redonner à Jean-Pierre pour elle; tout cela en maintenant CALLIBISTRIS en équilibre dans le vent et le courant. Enfin nous pouvons partir et après une quinzaine de milles nous arrivons à l’embouchure de la rivière et rive gauche nous posons l’ancre dans la bien agréable baie Urquharts où un certain nombre de bateaux restent en permanence sur corps morts. Pour
suivre le parcours à meilleure échelle, cliquer sur le lien : |
Grande Barrière Visiteurs Ce pourrait être l'aiguille creuse
à Etretat. Autres rochers Mouillage de rêve Coromandel Album photo |
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Le lendemain à l’aube nous partons pour «Great Barrier Island» et après 60 miles sans vent nous entrons dans la baie de Port Abercombie, nous passons dans Nagle Cove où Murray et son épouse ont vécu 7 ans quand il était pêcheur et nous mouillons bien à l’abri dans Karaka Bay d’où nous verrons le soir un fantastique coucher de soleil. Le lendemain nous entrons dans la grande baie très fermée de Port Fitzroy et nous mouillons devant le petit wharf. Nous faisons une grande ballade à pied et le soir nous allons prendre l’excellent plat du jour dans le sympathique restaurant en haut de la colline. Mercredi, le 27 octobre nous explorons toutes les criques de Port Fitzroy avant d'en sortir par le très étroit Man of War Passage et nous frayant une route entre îles, îlots et cailloux nous nous dirigeons vers le sud pour aller trouver un mouillage dans Whangaparapara Harbor; nous mouillons dans la partie Nord Ouest de la baie en face des restes d'une ancienne station baleinière, mais un plaisancier nous conseille de prendre le corps mort d'un pêcheur parti pour plusieurs jours, génial ! Nous allons en annexe sur le petit wharf en face, il y a une belle ballade à faire jusqu'à des cascades d'eau chaude mais il faut deux heures pour y aller et autant pour revenir, il est trop tard pour ce soir. Le lendemain le ciel est gris, pas de visibilité, nous abandonnons notre projet de ballade et en route vers le sud pour Mercury Island distante d'une vingtaine de miles. La côte parait complètement fermée quand nous nous dirigeons vers la plage, mais l'étroite ouverture d'une crique nous permet d'entrer dans Huriri Harbor où dans moins de 2m d'eau, à marée basse, nous prenons un solide corps mort. Il y a quelques vedettes de pêche, un catamaran habité et le spectacle est superbe. Le temps se dégradant rapidement, nous sommes ravis d'être dans cet abri excellent et magnifique. L'île appartient à deux milliardaires qui en ont fait un paradis qu'en dehors de la partie boisée, ils laissent accessible aux équipages visiteurs. Dans la soirée, nous verrons l'hélicoptère pour l'un, le petit avion blanc pour l'autre, ce dernier plus spectaculaire car la piste est un pâturage qui grimpe vers un col entre deux collines, les deux propriétaires rendre visite à leurs terres. Le soir John, notre voisin du catamaran nous apporte un seau de coquilles Saint Jacques qui feront de notre dîner un festin. Dans la nuit le vent se déchaîne, nous nous sentons bien à l'abri et le lendemain dans un temps épouvantable, à part les échanges de visites avec nos voisins il ne reste qu'à bricoler à bord. Samedi le vent étant au sud nous décidons de rester pour visiter l'île et nous partons pour une grande ballade à travers les pâturages au milieu des moutons ou des vaches ou des taureaux et des chevaux. Sur l'autre face de l'île, nous découvrons notre premier bois de Pohutukawa, ces arbres superbes au tronc tourmenté qui commencent à se couvrir de petites fleurs blanches, en décembre elles seront rouge et donneront un spectacle fantastique.
Dimanche, le vent est toujours au sud mais très faible, ce sera donc au moteur que nous couvrirons les 75 miles pour Tauranga et nous entrerons à Bridge Marina pour la marée haute. Lundi, Jean doit nous quitter et prendre son car pour Auckland. Nous décidons de rester une semaine et de visiter la région voisine des lacs et des sources chaudes. Mercredi matin 3 novembre nous sommes en voiture en route vers le sud et le lac Rotorua. Très belle ballade, nous découvrons cette nature où les champs fument, où la boue fait de grosses bulles et où les couleurs sont féeriques. Mais Rotorua, c'est aussi le berceau des Maoris et nous passerons cette soirée en compagnie d'eux pour commencer à découvrir leurs traditions. Le lendemain après nous être plongés dans un bassin d'eau très chaude, nous reprenons la route vers Taupo et son lac. En route nous nous arrêterons pour voir des torrents, des centrales géothermiques, encore des jets d'eau, des boues bouillonnantes et des couleurs invraisemblables, mais sans oublier de s'arrêter pour acheter le miel de Rewarewa un délice pour Jacqueline que l'on ne trouve qu'à son lieu de production. Au coucher de soleil, le lac Taupo est magnifique et nous terminons notre soirée de manière très sympathique avec nos hôtes du B&B. Vendredi retour vers Tauranga en explorant les merveilles que nous n'avions pas vu en descendant. Samedi nous profitons de la voiture pour faire des courses et constater que Tauranga a peu d'intérêts mais que de magnifiques choses nous avons découvert pendant cette escale. Nous décidons que nous avons beaucoup à explorer encore en remontant vers le nord alors que la côte Est au sud de Tauranga a fort peu d'intérêt en bateau. Le mardi nous appareillons par un bon vent de nord-est et nous tirons des bords vers Mayor Island. Dés le départ nous sommes en panne de pilote, Michel cette année n'avait pas encore nettoyé ou changé les charbons, ce sera chose faite après notre arrivée. Mayor nous offre une jolie crique, très bien abritée. Mayor est un ancien volcan et il y a de nombreuses ballades à faire dans cette île couverte de la plus grande forêt connue de Pohutukawa. Nous sommes partis sans caméra et nous découvrons le plus gros d'entre eux, il fait 4.80m de diamètre et il couvre bien plus de 1000m2, quelle merveille de la nature !
Mercredi nous allons vers Whitianga dans le golfe de Mercury (l'île de Mercury est au large de ce golfe) et pour y entrer nous flirtons avec les cailloux, ce qui nous permet de passer au ras de Cathedral bay où les roches blanches, d'immenses sculptures, justifient bien le nom. Nous allons ensuite mouiller dans la petite baie de Mara-Mara-Totara immédiatement au sud-est de l'estuaire et en annexe nous entrons dans l'estuaire et accostons au petit wharf pour aller visiter la ville qui est typiquement une petite ville très propre de villégiature. Nous y trouvons de délicieuses glaces miel et figue. Jeudi 11 novembre, nous quittons cette immense baie de Plenty, contournons la péninsule de Coromandel et entrons dans le golfe d'Hauraki. Notre premier mouillage sera encore sur Coromandel, dans Te Kouma Harbor, la baie Squadron. Nous y sommes seuls à part deux vedettes venues s'abriter à la tombée de la nuit. Nous y sommes très au calme, entourés de canards. Quel charme et quel calme ! Vendredi nous passons dans l'étroit passage Ruthe entre les îles Rotoroa et Ponui avant de longer par le sud l'île de Waiheke. Le vent de Nord-est forcit et nous choisissons de nous arrêter dans la baie Huruki où les rafales sont moins fortes que dans les autres baies. Le lendemain samedi nous rejoignons Auckland ou plus exactement en face d'Auckland Bayswater Marina où nous sommes amarrés à 8h30 le matin. Un message de nos amis Liane et Simon nous convie à un dîner plus que sympathique avec toute une bande de leurs amis le soir même. C'est bon. Aujourd'hui, lundi 15 novembre, le temps n'est pas génial, après les déluges de la nuit, le vent est devenu tempête, 30 à 40 noeuds avec rafales 50 et plus. Ce contre-temps nous trouve bien à l'abri et nous permet de mettre à jour notre journal. Nous allons continuer à remonter vers le nord jusqu'à Opua où nous resterons quelques jours et delà nous irons contourner le cap nord et plongerons vers l'île du sud où notre première escale sera Nelson avant d'aller visiter Queen Charlotte Sound et Pelorus pendant le mois de décembre. 23 novembre, nous sommes à Opua et nous apprenons avec une immense joie la naissance de notre dixième petit-enfant. Eric, 4ème enfant, deuxième fils de Elisabeth et Hugues Hennebert est né à 4h24, 16h24 pour nous. Nous sommes aux anges mais il nous faudra attendre 4 ou 5 mois pour le voir, cela va être long ! Amitiés
à vous tous. |
Date : 24/12/04
Nous vous avions quittés le 15 novembre et nous étions à Auckland avec un temps épouvantable. Ce temps a été la marque des six dernières semaines. Entre les pluies abondantes, les trop fréquents coups de vent, il nous a fallu nous adapter et profiter du rare soleil et des aussi rares accalmies pour visiter au mieux ce pays magnifique qu’est la Nouvelle Zélande. Nous avons quitté Auckland le 17 novembre avec un bon vent de sud-ouest et avec une petite émotion nous sommes passés à coté de la bouée jaune du centre du Golfe d’Hauraki ; nous nous sommes arrêtés dans la baie Otarowao, puis après avoir admirés Mansion House sur l’île de Kawau, nous avons longé les îles Hen and Chikens, continuant notre route vers le nord. La baie de Tutukaka bien protégée par l’éperon rocheux qui ne laisse qu’une passe très étroite a été un bon abri pour la nuit avant de, le lendemain vendredi 19, faire route vers la magnifique Baie des Îles. Notre premier mouillage, après le délicat Albert Channel, fut Waiwhapuku Bay ou nous avons eu la grande joie de rencontrer de nouveaux amis Ruth et Lou à bord de leur DJANGO, et nous les verrons beaucoup pendant notre séjour à Opua. Samedi matin à l’aube, un bateau tourne autour de nous, c’est Wayne et Carol qui nous ont débusqués et nous allons passer un charmant week-end avec eux tout en explorant plusieurs îles et criques. Le temps sur ce merveilleux site de croisière se dégrade aussi le lundi 22 nous entrons dans la marina d’0pua, ravis de retrouver nos anciens et nouveaux amis. Notre douanier préféré Allen nous donne plein de renseignements pour croiser dans l’île du Sud et Steward Island. Mais le mauvais temps s’installe et nous avons hâte d’aller vers l’île du Sud. |
Sérénité Pêche miraculeuse. |
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Le dimanche 28,
nous profitons d’une éclaircie pour partir et aller jusqu’à
Mangonui où nous trouvons un mouillage très abrité. Les pêcheurs
sont très accueillants mais eux aussi attendent une amélioration
du temps pour passer North Cape et surtout le Cap Reinga et aller
pêcher à l’ouest. Un superbe fish and chips nous accueille et
nous y retrouvons Peter et Erika, des suisses qui ont acheté une
extraordinaire petite maison ronde pour leurs vacances, où nous
serons si gentiment accueillis et où nous pourrons voir les cartes
météo sur internet. Jeudi 2 décembre à midi nous quittons
Mangonui en principe pour Picton, mais alors que nous avons pêché
un superbe thon jaune le lendemain, la météo nous annonce un avis
de tempête entre les deux îles pour dimanche et lundi. Nous
changeons de route et samedi à 23h nous mouillons dans Port
Taranaki (New Plymouth) à la corne sud-ouest de l’île du Nord.
Emerveillement le lendemain de voir une vingtaine d’Optimistes et
dix P-Class sortir du port et aller régater par 35- 40 nœuds de
vent. Certes le plan d’eau est abrité mais nous en annexe serons
trempés. Ces gamins de 8 à 14 ans semblent très à l’aise, et
les 8 bateaux de surveillance ne sont pas trop occupés. D’après
la météo le vent devrait marquer une pose mercredi matin, nous
partons donc à l’aube mardi, cette fois destination Mana Cruising
Club, à coté de Wellington. Parler d’un accueil chaleureux
serait très en dessous de la vérité. Autour de Dennis le
Commodore et de Wayne le directeur, tous les membres ont tout fait
pour nous, et nous avions bien choisi notre date puisque samedi 12,
c’était l’inauguration du nouveau Club House, Callibistris a
fait bonne figure avec son grand pavois. La décision est prise,
nous demandons notre admission comme membre, et nous sommes presque
tristes lorsque mardi nous faisons voile vers Queen Charlotte Sound.
Quel superbe lieu de croisière que ce Marlborough Sound où nous
avons visité Hitawa Bay, Picton, Flipper Bay, Pukekoikoi bay en
nous faufilant entre les déluges avant d’aller dans Pelorus Sound
voir Ketu Bay, où avec une drague nous avons fait une pêche
miraculeuse de coquilles Saint Jacques. Le lendemain nous traversons
Pelorus Sound pour aller trouver un mouillage dans Waikinau bay en
face de Bulwer guest house où nous avons fait un superbe dîner. Le
lendemain bloqué par encore une pluie diluvienne, nous avons
décidé de nous reposer, de ranger, de bricoler et de vous
préparer ce texte. Nous avons quitté Pelorus Sound en entrant dans
Admiralty Bay puis en passant par un temps superbe et avec bon vent,
mais un peu trop tôt avant l’étale, French Pass où le courant
contraire était de 3.5 nœuds avec de grands tourbillons qui nous
ont rappelés de bons souvenirs du Japon et d’Alaska. Encore Joyeux Noël et Bonne Année Jacqueline et Michel |
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Date
: 20/03/05
CALLIBISTRIS est à Hobart en Tasmanie !
Nous vous avions envoyé notre dernier Journal de Bord à notre arrivée à Nelson en Nouvelle Zélande au nord-ouest de l’Île du Sud. Nous avons beaucoup aimé Nelson qui est riche en événements culturels, concerts, théâtre et où nous avons rencontrés beaucoup de nouveaux amis. Inoubliable, cette soirée de nouvel an où nous nous sommes retrouvés à une quinzaine de bateaux dans la baie de Greville derrière une barrière naturelle qui ferme la baie à marée basse, digue en galets sur laquelle de grands feux ont été allumés pour le gigantesque barbecue de réveillon.
En attendant François qui doit nous rejoindre pour aller visiter Fiordland, nous explorons les rivages de Tasman Bay et nous louons pendant une semaine une voiture pour aller visiter l’intérieur et la côte Est de l’Île du Sud. Nous nous sommes vraiment régalés de ces magnifiques paysages avec une mention particulière pour Wanaka, Queenstown et Akaroa.
Dés l’arrivée de François nous appareillons pour Tasman Park par un temps superbe et le lendemain en route pour Milford Sound, le plus nord des fiords de la côte sud ouest. Il fait tellement beau depuis une dizaine de jours que les cascades sont maigrichonnes mais le spectacle de ces montagnes de deux ou trois mille mètres tombant presque verticalement dans cette étroite voie d’eau est spectaculaire. Milford est le seul fiord accessible par la route, nous en profitons pour prendre le car et aller à Ti Anau, environ deux heures sur une route magnifique et spectaculaire.
Nous visitons ensuite Blyght Sound où dans une crique, derrière un petit îlot, nous trouvons une énorme corde installée par les pêcheurs entre l’îlot et la terre sur laquelle nous nous amarrons confortablement pour laisser passer le coup de vent annoncé. Mais les sand flies (fouroux) en nuages noirs attaquent et avec François nous confectionnons des moustiquaires sérieuses à mailles très fines sur des cadres rigides en bois. Nous allons ensuite dans Doubtful Sound en passant par Thomson Sound et retrouvons Bill et Jane de "VAGRANT OF CLYDE" à Blanket Cove où nous allons subir pendant 36 heures une pluie diluvienne, 200mm d’eau. En quittant cet abri pour aller dans le fond du sound à Deep Cove nous pourrons alors admirer les gigantesques cascades dont nous avions été privés par le beau temps. Deep Cove est le dernier point des fiords accessible aux touristes et c’est là que François nous quitte pour prendre un bus, puis un bac sur le lac Manapouri, puis encore un bus jusqu’à Ti Anau ou il retrouvera le bus régulier pour Queenstown et son avion.
Simultanément
nous appareillons pour Duski Sound et nous passerons une première
nuit à Sunday Cove envahie par les sand flies, avant d’aller dans
la merveilleuse Luncheon Cove ou nous resterons deux jours avant d’aller
à Cascade Cove, bien protégés à couple d’un petit ponton et
où un bateau de pêche viendra nous rejoindre pour la nuit. |
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Nous partons donc avec un fort vent de sud-ouest qui nous permet de nous dégager très vite du détroit de Foveaux, mais la météo annonce une tempête pour mercredi. Nous tournons le cap Puysegur et remontons le plus rapidement possible vers le nord. Nous serons à 44° sud quand le front nous rattrapera en donnant une mer très creuse et des vents de 40 nœuds avec rafales de 55 nœuds, mais cela ne durera que trois heures. Un autre front va passer le vendredi, puis après une éclaircie samedi matin pendant laquelle nous pêcherons un superbe thon, un troisième front le samedi soir qui précèdera un très gros front dimanche après midi avec des vents d’ouest de 45 nœuds avec rafales à 60 nœuds. Les vagues de 6 à 8 mètres sont déferlantes. Après ce front le vent restera d’ouest à 35 nœuds jusqu’à notre arrivée Mardi vers 23h à Hobart où nous mouillons dans la baie. Le lendemain nous entrons dans Constitution Dock, pour passer la douane et préparer CALLIBISTRIS pour son hivernage à sec. CALLIBISTRIS sera à terre cette semaine et dans une quinzaine de jours nous nous envolerons pour Noirmoutier où nous passerons l’été.
Amitiés à vous tous, Jacqueline & Michel Hennebert |
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